J’ai succombé à la tendance du “nettoyage de la mort Suédois” pendant une semaine dans ma maison : ça a tout changé !

nettoyage de la mort

Il est possible que vous n’en ayez jamais entendu parler, mais le nettoyage de la mort suédoise fait fureur depuis quelques temps pour ranger et débarrasser sa maison.

Que se cache-t-il derrière cette tendance ? Voici notre retour d’expérience.

Qu’est-ce que le nettoyage de la mort suédoise ?

En résumé, il s’agit d’une méthode de rangement qui consiste à trier et organiser ses biens en ayant à l’esprit notre propre mortalité.

L’idée étant qu’en cas de décès soudain, nous ne voudrions pas laisser nos proches gérer le désordre que nous avons laissé derrière nous.

Le phénomène est connu en Suède sous le nom de “döstädning”.

Popularisée par Margareta Magnusson dans son livre The Gentle Art of Swedish Death Cleaning : How to Free Yourself and Your Family from a Lifetime of Clutter (2017), cette pratique promet non seulement un meilleur rangement de notre intérieur, mais aussi une prise de conscience sur notre relation aux objets.

Mise en pratique du nettoyage de la mort suédoise

  • Attaquer les zones les plus faciles : Commencez par les endroits les moins accessibles et contenant des biens dont vous êtes certain de pouvoir vous séparer rapidement, comme le grenier ou la cave. Cette première étape permet de mettre de l’élan dans le processus.
  • Passer en revue tous les objets : Tri par tri, décidez si chaque chose mérite d’être conservée, donnée ou jetée. Parfois, il peut être utile de se demander si nous serions prêts à acheter cet objet aujourd’hui.
  • Dialoguer avec ses proches : Le nettoyage de la mort suédoise est l’occasion de discuter avec votre conjoint ou votre famille des biens auxquels vous tenez particulièrement et que vous souhaiteriez transmettre.

Jour 1 : le grenier et la réflexion sur le sens des objets dans notre vie

Une fois lancé, on se rend compte que cette méthode nous demande de faire face à la somme de choses que l’on accumule au fil des années, mais aussi à nos attachements parfois irrationnels et notre relation aux objets matériels. Au-delà du rangement, cela devient une réflexion existentielle profonde.

Jour 2 : mais où commence et où s’arrête le désencombrement ?

Force est de constater qu’une bonne partie de nos possessions ont un poids émotionnel. Prenez le temps nécessaire pour y réfléchir, voire même consulter vos proches pour trouver le juste milieu entre garder et jeter.

Jour 3 : quand le nettoyage devient (presque) insurmontable !

La méthode requiert de la persévérance et force à surmonter des difficultés pour reprendre le contrôle de nos espaces intérieurs. Mais c’est en se confrontant à ces obstacles que l’on réalise le véritable sens du désencombrement.

Bilan : un retour sur soi

Après avoir expérimenté le nettoyage de la mort suédoise, vous réaliserez probablement qu’il s’agit d’une méthode qui peut être aussi difficile qu’enrichissante.

Mettre face à face nos biens matériels et notre propre mortalité n’est pas chose aisée, mais cela permet de prendre une conscience nouvelle sur ce qui est réellement important dans notre vie.

Au-delà de l’allègement de notre intérieur, cette prise de conscience a également des conséquences sur notre façon de consommer.

Nous serons plus attentifs à l’utilité et la nécessité des objets que nous achetons, prenant en compte leur durée de vie et l’impact écologique qu’ils entraînent.

En conclusion, le nettoyage de la mort suédoise est une tendance qui mérite d’être testée pour son approche originale et puissante du rangement et du désencombrement. Si vous êtes prêt à franchir le pas, préparez-vous non seulement à trier vos biens, mais également à faire face à un questionnement existentiel profond.